CASCADES INFOR

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30 sept. 2014

UN NOUVEAU CONCEPT DE DEVELOPPEMENT CREE AU BURKINA FASO




Concept « Par Nous et Pour Nous », en abrégé (PN-PN)

QUI  EST LE CONCEPTEUR DE PN- PN ?

« Par nous et pour nous », en abrégé PN- PN est un concept né de la volonté d’un citoyen de la ville de Banfora y vivant depuis 1985, soit une trentaine d’années. Ce citoyen fonde sa foi sur la capacité intrinsèque de l’homme de promouvoir le véritable développement si on lui permet de se découvrir, de s’accepter et de s’associer avec ses semblables.
  Il s’agit de Monsieur Bamadou SANOGO. Il est Journaliste, promoteur culturel, metteur en scène, Coordonnateur des structures associatives Groupe Culture, Centre Culturel et de Communication Sanogo (CCS) et Centre d’Appui conseil pour la Promotion des Associations de Jeunes et de Femmes, l’Emploi et la Formation (CAPAJEF). Il dispose d’une bonne expérience en matière de gestion et management des Organisations de la Société Civile (OSC).  Pour preuve, plusieurs acquis notoires sont à son actif. De l’accompagnement, l’appui conseil, l’assistance à la création de plusieurs dizaines d’ OSC de jeunes et femmes dans multiples domaines, à la formation des membres d’associations et de groupements, de Conseils Villageois de Développement (CVD), de Conseillers Municipaux (CM) et citoyens en passant par la conception de projets, la recherche et l’acquisition de financements aussi bien pour certaines des structures appuyées que celles dont il en assure la responsabilité.


CONTEXTE ET MOTIVATIONS

QUELLES SONT LES MOTIVATIONS DU CONCEPTEUR ?

Convaincu aujourd’hui plus que jamais qu’autant que se faire se peut par des initiatives appropriées, l’homme a décidé face aux enjeux de la décentralisation, assumer sa part de citoyenneté. Puisque la décentralisation se positionne aujourd’hui et à jamais, comme le vecteur ou la nouvelle marche vers le progrès. Et depuis l’année 2006, à la faveur de la communalisation intégrale, tout burkinabé où qu’il se trouve est citoyen d’une commune donnée. Aussi, la décentralisation se veut d’être la base ou le socle d’un pays émergent. Cet acte citoyen, le concepteur pense pouvoir le poser en proportion avec son expérience de gestion organisationnelle à la faveur de l’édification de la commune de Banfora. C’est un engagement ferme qu’il prend, non pas dans une certaine mesure de promptitude, mais plutôt réfléchit durant une décennie d’observation et de regard particulier sur les limites du mode d’implication des acteurs de cette cité du paysan noir en sa gestion. C’est une perception qui semble jadis chanter ou prôner le concept de « la participation citoyenne » sans pour autant déployer conséquemment d’efforts à en inculquer la pratique chez les citoyens à la base. Une réflexion a été aussi menée sur la place donnée au secteur en tant qu’espace de regroupement humain du Burkina. Le constat fait à ce niveau montre que le secteur se présente uniquement comme circonscription électorale. C’est de cet espace  que sont issus les conseillers municipaux sans lui donner une capacité réelle de promouvoir le développement de proximité, ce qui met en cause la légitimité du Conseiller Municipal sur la question du développement participatif. Le secteur est donc le lieu d’identitification géographique du citoyen. C’est ce rôle d’ailleurs qu’il n’a cessé de jouer depuis l’avènement de la décentralisation. Le secteur en tant qu’espace bien défini, où vivent ensemble des citoyens, ne se présente pas de nos jours comme une entité autours de laquelle l’administration, la municipalité et les partenaires peuvent bâtir des actions de développement. Or, c’est à travers cette partie territoriale de la commune que certains acteurs se reconnaissent mieux. De cette partie du territoire communal, ces habitants sont aptes à conjuguer leurs efforts, à mener une concertation et à agir en synergie. Mais malheureusement, aussi vaste que soit –il, le secteur est représenté par 2 ou 3 Conseillers Municipaux (CM), qui sont amener à faire un clin d’œil sur les besoins et aspirations des populations concernées. Ces représentants, à la limite, ont très souvent des difficultés à éprouver l’adhésion ou le soutien de leurs bases quant à la perception du rôle qu’ils sont appelés à jouer. Bien au contraire, cette base s’exhibe à faire des préjugés à leur égard. On peut souvent les traiter de détourneurs de deniers publics,  d’irresponsables ou d’incapables. Ces représentants subissent au gré de leurs sacrifices, peines et humiliations pour sans doute la cause commune à laquelle ils sont commis à travers les urnes. Si tel est le sort du secteur, vaste entité, celui du quartier n’en dira pas moins. Le quartier aussi, se révèle comme espace de regroupement d’habitants qui vivent ensemble de manière plus proche que le secteur. C’est l’espace de pratique de citoyenneté par excellence après la cellule familiale. Le quartier constitue le repère d’évolution des jeunes, qui en seront les futures animateurs. C’est là où les citoyens ont plus de facilité, d’opportunité et de chance à se frotter, se côtoyer et se familiariser très vite. Et les cadres qui s’offrent à ce brassage sont naturellement les évènements sociaux. Tels que les mariages, les baptêmes, funérailles, les fêtes, etc. Ces atouts traditionnels que dispose le quartier, contribuent à n’en point douter à rompre les méfiances qui résident chez les uns et les autres et les prédisposent à agir ensemble dans la même direction. C’est dire donc que les habitants d’un même quartier compatissent aux mêmes sentiments et aux mêmes douleurs. C’est justement cet encrage traditionnel de la solidarité africaine que le concept Par Nous et Pour Nous (PN-PN) saisi comme appât pour mieux instiller la notion de participation citoyenne en vue d’impulser le développement à la base, par la proximité des actions. Il y a certes des exemples plus édifiants en matière d’actes citoyens de ce genre. Mais, l’on relève ici avec satisfaction l’exemple dont les habitants, des voisins d’un quartier du secteur N° 5 de la ville de Banfora, ont su de part le rapprochement, entrepris des concertations restreintes pour venir à bout de leur problème cruciale de route, seule voie d’accès à leur quartier. Une route qui n’a guère connu de travaux depuis environ 20 ans. Elle était laissée pour compte et constituait même de site agricole pour certains riverains qui n’attendaient que la Mairie pour les sortir de l’ornière. Un montant de plus de 100.000 FCFA a été collecté par les riverains ayant fait preuve de bonne citoyenneté, afin de pouvoir approcher le Maire à l’époque et en obtenir sa contribution pour réparer la voie en question qui était totalement hors d’usage. Cependant, au cours de cette opération de collecte de fonds par famille, certains fonctionnaires n’ont pas manqué de s’exprimer en ces termes « Nous n’allons pas ainsi caresser la Mairie, c’est à elle de venir réparer nos routes. Nous allons la faire appelle et elle viendra accomplir son devoir ». Oui, certes, cela relève de la municipalité, mais, la seule chose que ces citoyens oublient, c’est qu’avant tout, cette route les appartient. Ils en sont les bénéficiaires directs. Par conséquent, ils ne pourront guère avoir l’accès des engins des secours d’urgence de santé et autres. Et ces habitants réticents se sont par la suite accaparés de cette route. Une route qu’ils avaient d’ailleurs abandonnée pour se frayer d’autres chemins qui les éloignaient de leurs domiciles. A entendre les propos de ce type de citoyen, il convient ainsi d’exhiber  une fois de plus le besoin d’entreprendre et d’élargir des actions de sensibilisation. Voici un exemple patent et dont les mêmes habitants et voisins de quartier continuent à faire montre toujours à travers l’entretien régulier de cette principale route. Certes, les exemples ne sont pas exhaustifs. Quelques actions spontanées se mènent souvent de manière sporadique par certains citoyens. Ces actions consistent entre autres à fermer des trous profonds sur des artères, susceptibles d’engendrer des accidents. Toujours dans le but d’éviter des incidents de la route, d’autres habitants posent des dispositifs réfléchissants (cailloux, bois, branches d’arbre, etc) en vue de signaler le danger à un niveau indiqué.  C’est-dire donc que le quartier doit être constitué comme un rayon action performant de mobilisation de ressources humaines, matérielles et financières et capable de poser des actes de développement remarquables. C’est aussi là où le concept entend distiller chez les citoyens des valeurs de responsabilisation individuelle et collective.    


L’acte dont il est question ici s’est imposé, dans la mesure où le promoteur exige de lui-même d’accomplir un devoir purement citoyen de peur de ne se sentir interpeller par sa propre conscience ou par autrui, aujourd’hui ou demain. Et comme le dit l’adage « Regardez là où vous êtes pour faire votre part de travail ». Selon une interview accordée par le Ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation, Monsieur Toussaint Abel COULIBALY, chacun doit s’interroger en ce sens : « A partir d’où, et en quoi faisant je peux apporter ma contribution au développement de ma commune ?». Il continue plus loin en disant que le citoyen doit être au cœur de la décentralisation par sa propre participation. Il doit sortir de l’individualisme pour s’inscrire dans la communauté. Le Ministre laissera entendre que même le fonctionnaire doit se départir de cet état pour la cause du développement local. Puisqu’en tant que fonctionnaire, il perçoit déjà un salaire de la part de l’Etat et par ricochet de la société. Et ce salaire se justifie du fait qu’il travaille pour l’Etat. Mais concrètement en tant qu’agent de l’Etat, quel est son apport propre à lui pour l’édification de sa communauté ? Le citoyen doit se comporter comme acteur et juge à la fois. Il ne doit pas cependant pas être assis sous un arbre et vouloir contrôler ceux qui sont entrain de travailler sous le soleil. Pour mieux illustrer la décentralisation Mr. Toussaint Abel Coulibaly se sert très souvent de l’exemple du champ. Il fait comprendre que la commune telle que délimitée, constitue le champ pour ceux qui y habitent. Ils ont désigné parmi eux certains pour cultiver le champ. Et les autres qui ne vont pas au champ ont aussi un rôle à jouer. Soit, ils peuvent apporter à manger pour les travailleurs pour certains, soit apporter à boire pour d’autres, ou celui qui ne pas s’appliquer dans ces cas, peut au moins jouer aux instruments de musique et les autres applaudissent pour encourager et galvaniser les travailleurs dans le champ. Cet exemple  indique certainement que la décentralisation citée comme une clé de partage de responsabilité n’est pas une approche nouvelle pour les communautés de base. Dans tous les cas à partir de l’exemple d’illustration de la décentralisation, chacun doit prendre une nuit de méditation, de réflexion. Et si jamais, il ne se trouve pas dans un des cas d’intervention dans ce champ, alors qu’il se décide de choisir l’acte qui le convient. Pour peu qu’aucun citoyen ne reste en marge de la construction de l’édifice social et commun. C’est tout le sens de la réflexion du promoteur vers la création de son nouveau concept « Par nous et pour nous », en abrégé (PN-PN). Et c’est cet idéal qui l’inspire. En tout cas le concept PN-PN en appel à la réflexion. Parlant de réflexion, justement le nouveau Maire au cours de sa cérémonie d’installation invitait ses concitoyens à méditer quatre (04) mots durant tout son mandat de cinq ans. Il s’agit de : Rêver- Espérer- Vouloir- Pouvoir. Et le mot « rêve » doit avoir un sens profond dans le quotidien de tout acteur, tout citoyen soucieux du développement de sa cité. Ainsi, quel rêve pour la Commune de Banfora? pourra faire l’objet de réflexion. Ici, le concept en appel également au sens de loyauté du citoyen pour son quartier, de tolérance, de fraternité et de solidarité. En termes claire PN-PN prône la notion « tous pour un, un pour tous ».   

QU’EST-CE QUE C’EST QUE LE PN-PN ?

Le PN-PN, a pour ambition de créer des petits groupes de jeunes filles et garçons dans tous les quartiers de la ville de Banfora, en vue de les insuffler la dynamique de participation citoyenne pour un développement de leurs quartiers respectifs. Ce développement doit obligatoirement s’opérer par eux et pour eux. Dont on pourra dire « Par nous et pour nous », ou PN-PN.

SUR QUELLE ENTITE TERRITORIALE S’APPUI LA MISE EN ŒUVRE DU PN-PN ?

La mise en œuvre du concept s’appui nécessairement sur l’évidence que les habitants de la ville, de la commune devront mettre l’accent sur leurs quartiers. C’est-à-dire que les bénéficiaires doivent mettre en exergue leurs quartiers. La priorité repose ici dans un premier temps sur le développement du quartier sur tous les plans. Socio-économique, professionnel, culturel, sportif, etc. En s’appuyant sur le quartier, le concept entend insuffler la fierté d’appartenance de chaque citoyen à une petite entité territoriale où il se doit d’être apte, visible, actif et mobilisé en tout temps et en tout lieu. C’est la notion de proximité qui se décline avant tout. Cela, pour dire que pris isolement, chacun doit répondre aux besoins spécifiques maîtrisable de sa communauté de base qu’est le quartier.


SUR QUEL INSTRUMENT S’APPUI LA MISE EN ŒUVRE DU PN-PN ?

Et cet engagement se manifeste obligatoirement au sein du groupe qui est crée dans le quartier. Ainsi donc ce groupe prend la dénomination de Comité de Développement du Quartier, en abrégé CDQ. Et pour mieux distinguer ces multiples Comités qui sont mis en place, le secteur et le numéro du Comité s’ajouteront au nom. Ce qui pourra donner par exemple, CDQ-5/3, CDQ-7/7. Un trait d’union sépare l’abréviation du nom et le premier chiffre qui indique le secteur concerné, puis une barre (slache) sépare le numéro du secteur au numéro du Comité concerné. Le concept PN-PN ambitionne d’instiller chez chaque citoyen de la cité à laquelle elle appartient, que plusieurs facteurs liés au désenclavement, au sous développement, etc, peuvent être maîtrisés, circonscrits et booster par les populations elles-mêmes. Mais, cela  à une seule condition, LA PASSION DU DEVELOPPEMENT. C’est pour mieux illustrer cela d’ailleurs que le Maire Alexi Bahona SOULAMA de la Commune de Banfora, lors de son installation officielle, le 6 avril 2013, a dans son discours officiel laisser entendre ceci « Rien de grand ne saurait s’accomplir sans passion ». Si ce précepte est vrai, alors, pourquoi avec la même passion, rien de petitesse ne puisse s’accomplir avec un groupe organisé, engagé et déterminé. Etant donner que le quartier qui est cité ici comme zone d’intervention d’un CDQ est un espace encore plus réduit que le secteur et la commune. Donc forcement si cette passion est mise en branle par les membres des Comités solidaires et unis comme les 5 doits de la main, ils peuvent engranger des résultats probants et remarquables en matière de développement. Le concept ainsi décrit s’inscrit dans une dynamique de compétitivité, non seulement entre les CDQ d’un même secteur, mais aussi entre l’ensemble des secteurs d’une même commune. Il se met dans la logique de la décentralisation, mais cette fois à un niveau plus petit et circonscrit. Et pour mieux valoriser cette notion de compétitivité, des prix symboliques sont décernés aux Comités ayant fait preuve d’actes remarquables ou de changements positifs.


COMMENT SE FAIT LA MISE EN ŒUVRE DU PN-PN ?

La mise en œuvre du concept incombe la municipalité. C’est-à-dire la commune à travers son Conseil Municipal (CM). Donc, c’est le Maire qui en assume la responsabilité. Cette démarche est bien indiquée, puisque les CDQ ont pour mission fondamentale d’accompagner inlassablement la commune dans sa quête permanente de développement. Le concepteur peut être sollicité pour son expertise dans l’exécution, tout comme une structure quelconque ou un cabinet peut être mis à contribution. Le choix des personnes, acteurs ou membres faisant parti des Comités, doit obéir à un certains nombre de critères légers. IL s’agit d’abord des acteurs jeunes ou âgés passionnés des débats de développement, des initiatives locales simples, ayant un sens très élevé de la responsabilité, de l’ouverture d’esprit, d’amitié, de solidarité et de fraternité, enfin des personnes  soucieuses de l’avenir et qui prônent l’intérêt collectif. Prônant la cohésion sociale, le choix des acteurs ne doit en aucun cas se reposer sur des intérêts d’ordre politique, ethnique ou  de régionalisme. Il reste bien entendu que régionalisation n’est pas régionalisme. Et la mise en œuvre du concept doit proscrire toute forme d’animosité ou position malveillante.


QUELS SONT LES ATTRIBUTS DU PN-PN ?

Le PN-PN a une vision : C’est promouvoir l’aisance de vie de chaque citoyen

Le PN-PN vise un objectif : C’est d’accompagner la commune    dans sa quête de désenclavement et de développement

Le PN-PN a des valeurs : Unité, Fraternité, Bien commun, Cohésion sociale, Amour de son quartier.

Le PN-PN s’adresse à des acteurs : Ce sont essentiellement des jeunes filles et garçons sans définition d’âge

Le PN-PN a une Zone d’intervention : C’est la Commune et l’Arrondissement

Le PN-PN a un auteur : C’est Monsieur Bamadou SANOGO et ses ayants droit Le PN-PN mène des activités que sont :
v  Identification des acteurs dans tous les secteurs et quartiers de la ville ;
v  Mise en place des Comités de Développement du Quartier (CDQ) ;
v  Assistance et conseil aux acteurs à travers leurs Comités ;
v  Evaluer les compétences, les réalisations, les forces et faiblesses des CDQ ;
v  Organisation de compétitions annuelles entre les Comités en terme d’acquits, puis primer les meilleurs réalisations ;
v  Capitalisation et diffusion des acquits




Le PN-PN et dispose d’une protection: C’est le Bureau Burkinabé des Droits d’auteurs (BBDA) et l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI)

Le PN-PN a un engagement à faire prendre par chacun de ses acteurs : C’est « Je m’engage solidairement avec mes frères et sœurs à donner le meilleur de moi- même en vue d’apporter tout ce que je peux pour favoriser l’aisance de vie de mes concitoyens. Je bannis d’office l’hypocrisie et la haine et prône aujourd’hui et demain, ici et ailleurs, l’intérêt commun de l’entité dont je relève.»  
« M’bi nganigna siri ni m’badeng tièman na mousso manwyé, ka n’séko kè walissa ka n’faso deng gnôgonw lafia oka dounia latiguè a ni oka sigui dawla. M’bi gnangoya ani gnôgon kônia haramouya, ka n’ka siguida ka foroba sôrô bla n’ka ko bè gnafè bi ani sini, yan ani yôrô wèrè » 

QU’EST-CE QUE LE CDQ ?

Les Comités de Développement de Quartier (CDQ) est : Une structure légère de constatation, de diagnostic et de réponse de proximité aux problèmes de désenclavement et de développement du quartier. Le CDQ peut être constitué par tout groupe de personnes susceptibles de se mettre ensemble pour conduire une action de concertation et de mobilisation régulière dans un rayon donné. Un secteur peut comprendre plusieurs Comités. Le CDQ œuvre à mobiliser ses habitants et à les mettre face à leur responsabilité d’acteur dans la participation citoyenne. Il agit en harmonie et en accord avec les représentants des populations du secteur que sont les Conseillers Municipaux (CM) et les bureaux des Conseils Villageois de Développement (CVD), s’il en existe. Ils apprécient, évaluent et rendent visible les actions menées de concert avec la Commune. Ils entretiennent des relations de collaboration et de partage d’expériences capitalisées entre eux et avec autrui. Les CDQ collaborent aussi directement avec leur répondant au niveau de la municipalité à qui ils rendent compte de leurs activités.


Comment se fait la mise en place du Bureau du CDQ ?

Elle est procédée sur place dans le quartier concerné par le répondant des CDQ au niveau de la municipalité et en accord entre les deux parties. Elle fait objet de Procès Verbal (PV) en bonne et due forme signé par les membres du Comité désignés et validé par le responsable de la Municipalité commis à cette tâche. Le PV est soumis à l’approbation du Maire de la Commune. Un PV non validé et approuvé ne donne pas foi à l’existence du CDQ concerné.


L’installation officielle du Bureau CDQ :

L’installation officielle du bureau CDQ se fait au cours d’une cérémonie organisée à cet effet, et cela sur place dans le quartier concerné. Elle se fait en présence des Conseillers Municipaux (CM) du secteur. D’autres membres CDQ et d’autres CM peuvent y participer. La cérémonie est placée sous la présidence du Maire de la Commune ou son représentant qui investi les membres de leur pouvoir. A l’occasion, la présence effective de tous les membres du CDQ est requise. Les membres prennent individuellement l’engagement du PN-PN qui est :
 « Je m’engage solidairement avec mes frères et sœurs à donner le meilleur de moi- même en vue d’apporter tout ce que je peux pour favoriser l’aisance de vie de mes concitoyens. Je bannis d’office l’hypocrisie et la haine et prône aujourd’hui et demain, ici et ailleurs, l’intérêt commun de l’entité dont je relève.»
Cet engagement doit être parfaitement maîtrisé par chaque membre. Mais, il peut tout de même être cité par un ou plusieurs officiels présents à la cérémonie et répété au fur et à mesure par les intéressés. Pendant ce cérémonial, le membre doit à son tour mettre la main gauche sur le cœur, c’est-à-dire sur la poitrine gauche puis la main droite en l’air.   

Composition et attributions du Bureau CDQ:

Le Bureau du CDQ est composé de : 
Sept (07) membres comme suit:

Ø  Un Commissaire Général du Quartier (CGQ)
Ø  Un Commissaire Chargé du Diagnostic (CCD)
Ø  Un 1er Commissaire Chargé de l’Information, Communication et Mobilisation (CICM)
Ø  Un 2ème Commissaire Chargé de l’Information, Communication et Mobilisation (CICM)
Ø  Un Commissaire Chargé des Finances et du Recouvrement (CFR)
Ø  Un Commissaire Chargé de l’Hygiène et de la Sécurité (CHS)
Ø  Un Commissaire Chargé du suivi-évaluation (CCE)


Deux (02) Commissaires Aux Comptes (CAC) sont désignés par l’ensemble des membres du bureau.

Le Bureau du CDQ a pour attributions de :

v  Constater, diagnostiquer et répondre aux problèmes de désenclavement et de développement du quartier ;
v  Evaluer les compétences, les réalisations, les forces et faiblesses du quartier ;
v  Tenir et animer des rencontres périodiques au choix sur les questions du quartier ;
v  Apprécier, évaluer et rendre visible les actions menées de concert avec la Commune, entretient des relations de collaboration et de partage d’expériences capitalisées entre eux et avec autrui. Le bureau CDQ collabore aussi directement avec le répondant au niveau de la municipalité à qui il rend compte de ses activités.

Les attributions des membres du Bureau CDQ sont :  reprendre diapo ici

Ø  Le Commissaire Général du Quartier (CGQ) :

Il est le premier responsable du Comité de Développement du Quartier (CDQ). Il convoque et dirige les rencontres du comité sur place dans le quartier, rédige les correspondances et les faire ventiler, fait la synthèse des rapports annuels de l’ensemble des membres du comité. Il rend compte à qui de droit des activités du CDQ.

Ø  Le Commissaire Chargé du Diagnostic (CCD) :

Il veille à étudier et à relever toutes les zones de difficultés au sein du quartier. Exemple : les routes, tronçons, caniveaux, tas d’ordures et autres déchets nuisibles, en sommes tout ce qui influence négativement l’aisance de vie des citoyens/ habitants du quartier. Ces insuffisances ou faiblesses tout comme les forces du quartier doivent être exposées aux réunions du CDQ, qui en tire les conséquences et prend la résolution qui sied.

Ø  Les Commissaires Chargé de l’Information, Communication et Mobilisation (CICM) :

Ils ont pour rôle de fournir aux habitants toutes les informations utiles sur les activités du CDQ. Ils peuvent avec l’accord des autres membres utiliser tous les canaux dont ils ont accès pour faire large diffusion des informations (Radios, Télévision, Journaux, affiches, crieurs publics, etc). Ils mobilisent les habitants du quartier et autres acteurs concernés autours des actions initiées. Ils ont pour mission fondamentale de sensibiliser les populations du quartier à adhérer aux différentes initiées en leur faveur.

Ø  Le Commissaire Chargé des Finances et du Recouvrement (CFR) :

Ils travaillent régulièrement et sans relâche à initier des plans de mobilisation des ressources financières et matérielles afin de permettre la réalisation des activités entreprises. Ils enregistrent les entrées et sorties de ressources, les justifient, puis rendent compte au Comité et autres demandeurs. Ils dressent annuellement un rapport financier en bonne due forme. 

Ø  Le Commissaire Chargé de l’Hygiène et de la Sécurité (CHS) :

Ils veillent à développer des stratégies de respect de règles d’hygiène dans le quartier. Ils identifient les facteurs et endroits indus puis les présentent au Commissaire Chargé du Diagnostic (CCD) afin qu’ils en tiennent compte dans la planification. Ils identifient les zones ou facteurs favorables à l’insécurité des personnes et leurs biens, puis proposent des solutions ou des mesures préventives réalistes et réalisables. Les CHS collaborent avec les acteurs de la Police de Proximité à travers leurs Comités de Surveillance et de Sécurité. Ils alertent les forces de l’ordre et de sécurité de la place.
 
Ø  Le Commissaire Chargé du suivi-évaluation (CCE) :

Il supervise et veille au suivi et à l’évaluation des activités réalisées ou en cours de réalisation. Il interpelle les acteurs intéressés sur les cas déficitaires, négocie les reprises ou les retouches de travaux. Il présente un rapport d’exécution partielle et annuelle.

Mandats des membres du bureau du CDQ:

Le mandat est d’un (01) an non renouvelable successivement avant trois (03) ans pour le même poste. C’est-à-dire que le mandat de tout membre de bureau est d’un an. Après, expiration de ce délai, les membres changent de poste, et cela par consensus. L’organisation ou la gestion du mandat des membres du bureau peut se faire de façon rotative. Exemple : Le Commissaire Général du Quartier (CGQ) peut au prochain mandat occuper le poste de Commissaire Chargé du Diagnostic (CCD) et ainsi de suite. Ce système de rotation annuel entre les membres du bureau, permet dans un premier temps d’inculquer l’esprit de démocratie et d’équité au sein du groupe. Puis, dans un second temps, renforcer le niveau de leadership de chaque membre.
Cependant, les membres de bureau démissionnaires peuvent être remplacés par des sympathisants ayant fait preuve de dynamisme auprès du comité. Mais, ces nouveaux dirigeants ne peuvent pas prétendre au poste de Commissaire Général du Quartier (CGQ) avant trois (03) ans de la date de leur entrée du bureau.


Le CDQ a un slogan, c’est :

Essayons toujours, car nous pouvons !

Ce slogan est un message qui galvanise en tout temps et en tout lieu les acteurs du CDQ. Il se veut d’être des moments d’étincelles, d’engouement, et d’incitation des uns et des autres à l’action. Son choix se justifie du fait que toute action de développement à d’abord subit un essai, un premier essai surtout, et cela, face à tout risque.  Ce slogan est utilisé dans toutes les actions des Comités, telles que les rencontres, les travaux, les débats, etc. C’est un élément catalyseur, un élément de conviction et d’animation du groupe. En l’entonnant ensemble régulièrement, il contribue à enraciner l’esprit de solidarité, de fraternité et de cohésion entre les membres du CDQ. 

  
L’APRO –ENTREPRENARIAT

L’APRO- ENTREPRENARIAT signifie l’Action de Promotion de l’Entreprenariat. C’est une initiative qui vise à accompagner la mise en œuvre du concept Par Nous et Pour Nous (PN- PN). Elle consiste à nourrir et à entretenir l’esprit entrepreneurial chez les citoyens, surtout les jeunes filles et garçons. Son intervention s’appui sur la problématique du chômage et du sous emploi qui freinent l’épanouissement de cette franche vulnérable de la société. Et convaincu aujourd’hui et à jamais que l’Etat seul ne peut absorber le taux de demandeurs d’emploi qui s’accroît de plus en plus, le concept, tout en mettant au centre de sa mise en œuvre la jeunesse, ne peut aucunement exclure ce facteur si important.
 L’APRO –ENTREPRENARIAT inclus la réflexion chez les membres du Comité de Développement du Quartier (CDQ), autours d’une activité réaliste et réalisable à mener ensemble. Cette activité peut être bâtie autours de l’élevage, l’assainissement, la sécurité du quartier et des biens, des prestations de service, etc.
Les revenus financiers qui seront issus de ces Entreprises, vont renforcer l’autonomie et la responsabilité des jeunes. Et les meilleurs Comités seront primés en la matière selon les possibilités de la commune. Toutes choses qui visent à favoriser la consolidation et la pérennisation des actions de développement des CDQ.  
L’APRO –ENTREPRENARIAT prône la formation des acteurs et la transparence dans la gestion. Puisqu’il ne faut pas perdre de vie que le concept Par Nous et Pour Nous (PN-PN) vise à promouvoir un leadership responsable en vue d’une démocratie participative.

L’APRO- SPORT ET CULTURE

L’APRO- SPORT ET CULTURE signifie l’Action de Promotion sportive et culturelle. Elle se veut de créer des cadres d’animation, de brassage et d’attraction au sein des Comités de Développement de Quartier (CDQ). Les principaux acteurs de la mise en œuvre du concept PN- PN étant les jeunes, il est tout à fait louable d’avoir un regard particulier sur les facteurs qui favorisent leur rassemblement. Hors, le sport et la culture en sont les moyens par excellence. Les jeux de société ne sont pas à occulter non plus. L’exécution du concept entraine nécessairement l’appui de bonnes volontés à ce niveau. L’appui peut consister à la dotation de ballons, de maillots, de décors et autres gadgets. Il peut également consister à l’appui à l’organisation de compétitions inter quartiers et inter secteurs, tout comme la tenue de manifestations culturelles.
La culture et le sport semble-t-il, sont des facteurs qui peuvent concourir à la régulation de tensions, à la promotion de la paix et la cohésion sociale. L’appui conseil et assistance des acteurs autours de ces disciplines, permettra à n’en point douter à leur donner un sérieux engouement et une certaine constance dans l’exécution des initiatives de développement de leurs quartiers respectifs.

26 sept. 2014

Dynamise d'un Président du Conseil Régional des Cascades, Mr. N'Golo Brahima OUATTARA

Merci, je sais que Mr. SOULAMA vous avez un intérêt particulier pour le développement de notre Région les Cascades. J'ajoute que ce Président, 2ème du Conseil Régional que j'ai nommé Mr. N'Golo Brahima OUATTARA est à pied d'œuvre pour l'organisation d'une Semaine Régionale de la Culture des Cascades (SECAS) prévue se tenir du 2 au 6 décembre 2014 à Banfora. Objectif, faire un zoom sur les potentialités énormes de la culture et du tourisme de sa région afin que se secteur contribue efficacement dans le développement au plan social, économique, etc. Je suis même membre de la Commission Presse- Animation- Communication de cet évènement, 1er du genre dans les Cascades. Et notre président de Commission est Mr. N'Golo Isidore Traoré, par ailleurs chargé de Communication dudit Président. Merci de continuer à soutenir les actions de la Région. Et je rappel que Mr SOULAMA vous ête Coordonnateur National du Leadership Club International - Burkina (LCI- BURKINA) et par ailleurs, Directeur de la Valorisation des Compétences Humaines et des Exploits (DCEH) dudit Club.
 
Bamadou SANOGO